Le développement des unités de méthanisation sur le secteur Val’epi nous pousse à l’acquisition de références dans tous les domaines que cela touche. En premier lieu, c’est évidemment identifier les variétés les plus productives en tant que Culture Intermédiaire à Vocation/Valorisation Énergétique (CIVE)ou en tant que culture de « vente » (récoltée en grain).
En second lieu, les agriculteurs en méthanisation ont à leur disposition du digestat (résidu des cultures) qui est épandu sur les parcelles en guise de fertilisant. Le digestat a des valeurs fertilisantes non négligeables : azote, phosphore, potasse. Il permet de se substituer à une partie des engrais minéraux normalement apportés.
Les questions principales se posent autour de l’élément azote. En effet, la moitié des quantités apportées est sous forme ammoniacale et le reste sous forme organique. Leur valorisation pour la culture est donc plus aléatoire car davantage soumise aux phénomènes de volatilisation et de réorganisation dans le sol qu’une forme minérale.
Dans ce cadre, nous essayons d’établir des équivalences du digestat avec une forme minérale mais aussi de comprendre la disponibilité de l’azote pour la plante avec la pose de sondes connectées. Enfin, nous essayons de sécuriser l’utilisation de digestat avec des mesures d’OAD qui permettraient de corriger le statut azotée de la plante si il y a eu beaucoup de volatilisation par exemple.