
En dehors des aspects pièges à nitrates et limitation de leur lessivage dans les nappes phréatiques, les couverts végétaux ont des multiples intérêts agronomiques.
- Ils recyclent les éléments minéraux par absorption et les restituent à environ 50 % pour la culture suivante.
- Ils permettent de limiter la battante et l’érosion des sols avec une couverture pendant toute la période d’interculture. Ils permettent également de structurer le sol.
- Ils participent à augmenter le taux de matière organique et à favoriser l’activité biologique des sols.
- La floraison de certaines espèces peut permettre de fournir une ressource mellifère aux insectes pollinisateurs à une période où la nourriture se raréfie.
- Dans le cadre de couverts à croissance rapide avec un développement dense et homogène, ils peuvent limiter le salissement de la parcelle.
Pour que le couvert joue son rôle, il faut qu’il obtienne une biomasse suffisante. À fortiori, plus sa biomasse sera importante et plus il aura un impact sur le sol (amélioration de la teneur en matière organique, stockage de carbone, absorption d’azote pour les légumineuses).
Nos essais ont donc pour objectif d’identifier les espèces et associations d’espèces les plus productrices de biomasse mais aussi de caractériser au mieux les cultivars utilisés (précocité, caractéristiques physiologiques, …).
Nous réalisons également des mélanges « home made » dans le but de maximiser les performances du couvert en adaptant les espèces choisies au terroir de la parcelle.
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